La ville magique : Evénement du 29/09/12 au 13/01/13 Villeneuve d’Ascq, LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut
La Ville magique
Magritte, Man Ray, Brassaï…
Du 29.09.2012 au 13.01.2013
Coordonnées
Tél : 03 20 19 68 68
1 allée du Musée
Musée LaM
59650 Villeneuve d’Ascq
Web : Site internet
Rendez-vous incontournable de la nouvelle édition de lille3000, Fantastic 2012, l’exposition La Ville magique propose une plongée dans différents mythes urbains de l’entre-deux guerres, au moment où la ville semble concentrer tous les phantasmes et toutes les craintes du monde occidental. Transversale, elle réunit plus de 200 peintures, dessins, collages, photographies et films.
Dès la fin du XIXe siècle, la ville, perçue comme lieu de tous les possibles, de tous les plaisirs, et de toutes les innovations, devient chez certains artistes le personnage principal de quelque conte fantastique.
Après la Première Guerre mondiale, le phénomène se généralise et la ville moderne fascine les artistes d’avant-garde, de New York à Paris, en passant par Berlin. Des artistes de tous horizons, comme Victor Brauner, Giorgio De Chirico, Paul Delvaux, Francis Picabia, Georgia O’Keeffe, René Magritte, Joseph Stella ou encore Pyke Koch proposent leur vision, d’abord fascinée puis inquiète, de la ville moderne.
La fine fleur de l’avant-garde photographique et cinématographique occidentale n’est pas en reste, avec Eugène Atget, Brassai, Louis Faurer, Raoul Hausmann, André Kertész, Umbo et les cinéastes René Clair, Fritz Lang, John Huston, Friedrich Wilhelm Murnau…
L’exposition se structure autour de quatre mythes urbains particulièrement révélateurs de la façon dont la ville est ressentie et investie par ces artistes : New York, et en particulier Manhattan, perçue comme l’incarnation du sublime ; Métropolis, qui révèle la grande ville comme une nouvelle Babel envoûtante et mécanique ; Quand la ville dort où la ville, de plus en plus détachée de la réalité, est vue comme le miroir de l’inconscient et le théâtre de la mémoire ; enfin, Dark Passage, où le détective et le criminel se substituent au flâneur baudelairien.
Familière et pourtant étrange, la métropole moderne fascine et inquiète. Lieu de la modernité et de la création artistique, la ville se révèle, bien plus qu’un simple décor. Dès la fin du XIXème siècle, la ville, perçue comme lieu de tous les possibles, tous les plaisirs, et toutes les innovations, devient chez certains artistes le personnage principal de quelque conte fantastique. Après la Première guerre mondiale, le phénomène se généralise et la ville moderne produit nombre de mythes, de New York à Paris, en passant par Berlin. Pendant quatre décennies, des artistes de tous horizons proposent leur vision de la métropole, tour à tour fascinante, étrange ou menaçante. Une inquiétante étrangeté hante les oeuvres de Giorgio de Chirico, René Magritte, Paul Delvaux, Edward Hopper, Georgia O’Keeffe, Victor Brauner, Anton Räderscheidt…et de la fine fleur de l’avant-garde photographique et cinématographique internationale (Brassaï, Ilse Bing, Louis Faurer, Heinz Hajek-Halke, Raoul Hausmann, Lucien Hervé…). Cet ouvrage constitue un conte historique et fantastique en quatre chapitres, un voyage dans les profondeurs des grandes capitales du monde occidental.