ma « e-copropriété » …
Dans ma « e-copropriété », je communique avec mon « e-syndic » sur la plateforme de mon immeuble sur internet : 24/24 H.
Sans aucun doute, l’avenir de la gestion des immeubles va se passer sur le web.
Si l’on doit dresser une esquisse du paysage concernant l’amélioration de l’organisation de la gestion des immeubles urbains en ligne : on peut constater une grande diversification depuis ces dernières années; après la vague des plateformes résidentielles proposées aux copropriétaires et locataires, les e-syndics professionnels font leur apparition sur la scène avec le développement d’outils informatiques très poussés, et enrichis avec la création de véritables sites personnalisés (intranet) consacrés à la gestion des immeubles urbains, au service des clients. Dans ce contexte, vont arriver les « e-convocations des assemblées générales » dans le cadre de la légalisation en cours de l’e mail dans les copropriétés, puis un peu plus tard , les « e-réunions » avec la possibilité d’assister à des rendez-vous de conseils syndicaux et/ou assemblées générales en « visio-conférence » dans le bureau interactif du e-syndic, pouvoir également faire appel au service « e-dépannage » disponible 24/24 H via la plateforme dédiée à l’immeuble .
Toute cette nouvelle organisation implique également des énergies nouvelles à déployer par tous les acteurs du monde copropriété et notamment les copropriétaires et membres du conseil syndical , pour valoriser la gestion interactive des immeubles. Ils vont animer la plateforme dirigée par le chef d’orchestre qui est le syndic de la copropriété.
Chaque immeuble devient l’ acteur principal. La communication interactive passe via cette plateforme privée sur le web consacrée entièrement à l’immeuble. Chaque immeuble possède sa carte d’identité, son histoire, sa vie, son fonctionnement interne.
Les immeubles sont dans la réalité classifiés par catégorie : avec un encouragement (lorsque c’est possible) pour la mise en œuvre de la politique d’économie d’énergies du Grenelle de l’environnement . Cette mise en œuvre n’est pas toujours aisée dans la réalité, dans le contexte d’une culture faible de la rénovation ainsi que de l’individualisme des copropriétaires.
Chaque immeuble est différent et se trouve confronté à plusieurs difficultés :
Les immeubles dont le taux d’occupation par des locataires est supérieur à 60 %,
Le problème des charges de copropriété impayées du fait de copropriétaires peu ou pas dutout investis dans la gestion de leur immeuble.
La dégradation des parties communes du fait des locataires
Le manque de volonté de certains copropriétaires de réaliser des travaux.
Indéniablement, les meilleures copropriétés demeurent celles dont le taux de copropriétaires occupants est situé entre 80 et 100 %. Tous les efforts accomplis sont visibles dans ces immeubles avec une volonté réelle de bonne gestion de la copropriété.
On pourrait classifier alors les immeubles sur la base d’une notation immobilière codifiée de « A à E » :
A pour l’immeuble idéal investi pleinement avec des copropriétaires occupants et bailleurs également très motivés. Il existerait la possibilité d’attribuer un triple A ou A + pour les immeubles ayant mis en oeuvre la politique d’économie d’énergies du Grenelle de l’Environnement.
E pour la plus mauvaise note : pour les copropriétaires non investis et un immeuble qui souffre d’entretien et se dégrade.
Il s’agirait d’une sorte de « diagnostic de performance des copropriétés » comme ont été mis en place les diagnostics de performance énergétique pour les appartements.
Cette note prendrait en compte le bilan de gestion de la copropriété sur le plan des charges et des travaux d’entretien réalisés, l’importance des dossiers contentieux de recouvrement, les mesures mises en place pour assainir la gestion, le planning des travaux , la mise en place de fonds de prévoyance.
Le syndic n’est pas le seul acteur. Les copropriétaires sont les décideurs. Le syndic va donner les moyens aux copropriétaires investis d’améliorer la gestion en mettant à la disposition et au service des copropriétaires des outils performants.
Ces notations via le « Diagnostic de performance des copropriétés » dans le cadre de ce scenario viendraient alors influencer le marché immobilier et le prix au m2 en incitant les copropriétaires bailleurs notamment à veiller davantage au bon fonctionnement des immeubles pour ne pas avoir à supporter une décote appliquée à la valeur de son bien immobilier sur la base d’une notation défavorable pour un immeuble.
Impliquer les acteurs dans le management de l’immeuble permet de mieux maîtriser la gestion, de réduire les charges et de valoriser le patrimoine. Tranquillement et confortablement installé chez vous, vous devenez le maître à bord de votre « e-copropriété »…
A suivre…
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