Il suffit de surfer sur le web pour découvrir la vague des réseaux sociaux résidentiels en France sur le net : Communiquer dans les immeubles urbains entre voisins devient aujourd’hui un véritable enjeu économique et social . Des plateformes se créent un peu partout sur la toile pour attirer les résidants et les immeubles pour aider les personnes (copropriétaires et locataires) à mieux s’organiser et à communiquer entre elles à l’ère du Web 2 . Dans le prolongement du site de la Fête des voisins, Les internautes français ne manquent pas de choix. Voici quelques exemples de sites sur la toile :
ma-residence.fr est le réseau social de votre vie locale pour les rubriques entre voisins, bonnes adresses, organiser un évènement.
Ces sites permettent : un accès permanent à de nombreuses données de l’immeuble (règlement de copropriété, carnet d’entretien, procès-verbaux des dernières assemblées générales, devis de travaux, factures, etc.), une amélioration de la communication au sein de la copropriété (Forum, mails directs).
De nombreuses copropriétés ont également un site internet personnalisé (privé) pour mieux communiquer. L’objectif : créer un espace d’échanges et de communication pour participer activement à la vie de l’immeuble. La mise en place et la gestion d’un site internet (qu’il faut mettre à jour régulièrement) représentent de nombreuses heures de travail souvent pour l’administrateur ou les administrateurs. il s’agit la plupart du temps des membres du conseil syndical. Exemple de site privé : Accueil du site de notre copropriété – Torcy – Les Jardins du Lac Les plateformes résidentielles sur le WEB ont été créées au cours de ces dernières années sur le modèle des réseaux sociaux dans le but de faciliter la vie des résidants. Il s’agit de véritables outils de communication pour les copropriétaires à l’ère du Web. 2. disponibles 24/24 H. Un article intéressant publié dans la revue le particulier immo dresse un banc d’essai de sept sites internet au service des copropriétaires pour prendre son immeuble en main Copropriété : 7 sites Internet pour prendre son immeuble en main (Revue Le Particulier Immo Avril 2011 )…
Avril 2011 Le Particulier Immo n° 274, article résumé
Plusieurs sites Internet de copropriété ont vu le jour simultanément dans le but de donner aux copropriétaires les moyens de s’impliquer davantage dans la vie et la gestion de leur immeuble. Sept d’entre eux font l’objet de notre banc d’essai. Copropriété : 7 sites Internet
Ma-résidence.fr est un puissant réseau social entre voisins d’immeuble. (DR). […] Vous avez du mal à discuter avec votre voisin Rencontrez-le sur Internet. […] Les habitants disposent également d’un espace pour dialoguer en direct avec leurs voisins. […]
Rien n’existait jusqu’à présent pour simplifier les relations sociales de proximité, entre voisins ou avec sa copropriété. […] Ma-résidence.fr met ainsi gratuitement à disposition des résidants un puissant réseau social leur permettant de rentrer en relation avec leurs voisins d’immeuble, de leur ville ou de leur département, d’échanger des informations ou de recommander des services ou des loisirs à proximité. […] Nous avons également tissé un réseau de partenariats pour couvrir le maximum de services auxquels peuvent avoir besoin les habitants d’un immeuble, confie le fondateur du site. […]
La vague des plateformes immobilières résidentielles francophones sur la planète
Le réseautage social urbain made in Québec a le vent en poupe comme sur toute la planète mais l’approche des immeubles et des gens au travers de plateformes sur la toile est quelque peu différente de la France.
Au Québec, on ressent une plus grande solidarité entre les différents acteurs en place : copropriétaires, syndicats, gestionnaires, locataires, etc… Des plateformes existent mises en place par différents prestataires et notamment des avocats, des notaires qui mettent à portée des internautes une mine d’informations sur la copropriété :
Comme le précise Maître Yves Joli-Cœur Ad.E., avocat chez de Grandpré Joli-Cœur sur le site « Condolegal »
… »il s’agit de renseignements fiables, accessibles et gratuits, 24 heures sur 24, tous les jours de la semaine, …sans oublier que … »l’internaute »… peut aussi poser une question à un professionnel du droit, avocat ou notaire, en tout temps. »
Chroniques, évènements, dernières actualités, offres de services viennent animer ces plateformes très conviviales . Au Québec, Le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires duQuébec vient illustrer cette grande solidarité. Ainsi, la raison d’être de cet organisme à but non lucratif, regroupant les professionnels de la gestion et les copropriétaires est de : « prôner la saine gestion et la bonne gouvernance en copropriété.
Le RGCQRGCQ : Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du… veille à l’intérêt des copropriétaires et administrateurs au sein de ce mode d’habitation, mais également à ce que les gestionnaires d’immeubles livrent des prestations respectueuses de l’éthique. L’entretien et la conservation du bâti représentent sa principale raison d’être. » « Porte-parole par excellence des copropriétaires, des administrateurs et des gestionnaires d’immeubles, le RGCQassure, depuis toujours, une standardisation de la gérance et de l’administration en copropriété. Cette uniformisation permet, sans conteste, le maintien de la valeur du capital des unités appartenant aux copropriétaires. » De nombreux sujets sont abordés avec parfois beaucoup d’humour comme en témoigne cette vidéo : « Tout va très bien Madame le Marquise » :
Condolegal et le RGCQ présente : Tout va très bien dans les copropriétés, Madame la Marquise!
On ressent beaucoup moins cette solidarité en France et davantage la pression et la tension qui règnent entre les professionnels de la gestion immobilière (Administrateurs de Biens, Syndics, Fédérations Immobilières) et certaines associations de défense des consommateurs . C’est la guerre des salons de la copropriété aux mêmes dates !!! (un véritable bras de fer …) Quelle coïncidence…Ces deux salons ressemblent aujourd’hui à des manifestationspolitiques où chacun vient afficher son pouvoir : les copropriétaires se trouvent être l’enjeu d’une compétition sans limite. chacun doit prouver et montrer qu’ il possède la plus grande influence sur le système. C’est la guerre des « méchants » contre les « gentils ». Cette ambiance n’est pas très saine et règne actuellement en France.
Cette pression s’est accentuée au cours de ces dernières années avec l’invasion des grands groupes de syndics en France. Les syndics indépendants en France représentent la moitié d’un marché de plus en plus contrôlé par les groupes financiers.
« Foncia domine le marché avec 950 000 lots gérés en copropriété à fin 2007 (soit 32 % de son chiffre d’affaires). Il est talonné par Lamy Gestrim, premier administrateur de biens en Ile-de-France et un parc total géré dans l’Hexagone de 720 000 lots, ou Urbania & Adyal (groupe Vendôme Rome), avec 450 000 lots. À eux deux, Foncia et Lamy-Gestrim revendiquent un quart du marché francilien …Si plusieurs grands groupes familiaux s’imposent dans le top 10 des syndics en France, comme Loiselet & Daigremont ou Tagerim (100 000 lots chacun), les plus gros opérateurs sont récemment passés dans le giron de groupes bancaires. Depuis 2007, les Banques populaires détiennent 61 % de Foncia, alors que Lamy-Gestrim est devenu filiale du pôle immobilier Nexity-Groupe Caisse d’épargne. ».Sources : Le Figaro
Puis, des fonds d’investissements ont fait irruption dans les réseaux immobiliers depuis 2010alors que les banques se désengagent petit à petit des sociétés d’administration de biens. Cette situation ne doit pas priver les copropriétaires concernés de leur propre pouvoir de contrôle et de décision. Ils doivent demeurer les maîtres à bord…
PRECEPTA vient de publier une étude, après plusieurs mois d’enquêtes et d’entretiens directs avec de nombreux dirigeants du secteur, sous le titre : « Les administrateurs de biens : repenser le business model pour reconquérir les marges » Auteur : Thomas ROUX
Un business model fortement remis en question Le secteur de l’administration de biens est à l’aube de profonds changements… « Avec un parc géré de près de 8 millions de logements, dont plus de la moitié construits entre 1950 et 1970, les syndics auront pourtant un rôle majeur à jouer, face à des copropriétaires encore trop souvent réticents ou mal informés à leur égard. Sortir de l’immobilisme, dans des copropriétés à la composition souvent très diverse, et face à des copropriétaires aux intérêts contradictoires – copropriétaires « de passage », commerçants, bailleurs, etc. –, ne sera pas chose facile ! Il n’est pas trop tôt pour entreprendre, de part et d’autre, à établir une nouvelle relation de partenariat sans laquelle rien ne sera possible. Des signes encourageants révèlent, côté consommateurs comme chez les fédérations de professionnels, une certaine disponibilité en ce sens… » Sources Universimmo.com « Actu – La copropriété en France à la croisée des chemins 2ème partie : les vrais enjeux de la copropriété (Universimmo.com)…
En France, la copropriété fait l’objet de nombreuses polémiques et est un sujet à grand débat. Dans un contexte très différent du Québec, l’arrivée des plateformes résidentielles évoquée dans notre chronique « la vague des réseaux résidentiels en France sur le net« La vague des réseaux sociaux résidentiels en France sur le net… peut permettre aux acteurs de modifier ce scenario et donner les moyens aux copropriétaires d’être véritablement les maîtres à bord du système; il s’agit d’impliquer les copropriétaires et les locataires dans la vie de l’immeuble, de les responsabiliser d’avantage encore. Il s’agit d’un besoin manifeste d’œuvrer à la réalisation d’outils communs en vue d’améliorer la qualité de vie des habitants. Ces plateformes doivent demeurer neutres en valorisant les outils mis à la disposition des personnes. Certaines plateformes résidentielles observées sur la toile en France sont de véritables réseaux sociaux urbains résidentiels en mettant en valeur l’immeuble, le quartier, les voisins, l’environnement, les services comme ma–residence.fr
D’autre plateformes mettent l’accent sur les outils de gestion mis à la disposition des copropriétaires et des locataires : un véritable intranet
qui permet aux acteurs de s’organiser et d’obtenir 24/24 H des informations précieuses ou récupérer des documents en format PDF.
Parmi ces plateformes : certaines ne sont pas toujours neutres et l’état d’esprit général reflète – au travers du blog qui anime la plateforme – des influences parfois médiatiques et agressives à l’égard des acteurs professionnels. Pour séduire l’ensemble des acteurs de la copropriété, ces plateformes doivent toujours demeurer neutres en mettant à la disposition des personnes : les outils et les services. Il est indispensable en France d’établir une nouvelle relation de partenariat entre les différents acteurs de l’immobilier sans laquelle rien ne sera possible. Qui sont derrière ces plateformes ? : des ingénieurs informatiques, des copropriétaires, des associations, des professionnels de l’immobilier, des start ups ?
La naissance de ces plateformes révèle un véritable besoin de solidarité, une véritable demande entre les copropriétaires et un besoin d’informations.
Internet est une source inépuisable d’informations et les portails immobiliers se multiplient depuis ces dernières années, riches de conseils et d’échanges. Ainsi le site http://www.ecocopro.com est effectivement devenu LE site de référence en France en matière d’informations sur le « verdissement » des immeubles notamment en copropriété.
Des plateformes comme BonjourCondo regroupent l’information gratuite et experte de la copropriété au Québec et en Belgique.
Il y a 7,9 millions de copropriétaires en France. Le nombre de lots moyens par copropriété est de 17. Le nombre de syndicats de copropriétaires en France est de 560 000. Sur la base d’une moyenne de 5 conseillers syndicaux par copropriété, le nombre de conseillers syndicaux serait de 2 325 000
.
L’Administration de Biens résidentiels est pratiquée dans le monde – comme leprécise Alain Silverston dans une chronique urbaine sur son blog » IntellAgence Immobilière « , par des administrateurs de biens aux noms variés (« property managers« , dans les pays anglo-saxons, « adminisdrador de fincas », dans les pays hispaniques, « Grundstücksverwaltung« , dans les pays germaniques, « nieruchomosci » (en polonais), « régisseurs », en Suisse, en Belgique..) qui pratiquent peu ou prou les deux facettes du métier, la gérance locative et la gestion de copropriétés. » Les expériences étrangères sont toujours très enrichissantes et favorisent une réflexion collective. Comment séduire tous les acteurs de la copropriété pour mieux les réunir devientaujourd’hui le véritable enjeu économique et social
2 Responses to “La vague des réseaux sociaux résidentiels sur le net”
Buildingsphere dit :
Brane olivier et Alexis dit :
septembre 7, 2011 à 11:31 (Lien sur le blog Buildingsphere.wordpress.com)
Les réseaux sociaux se développent bien en France! Pourquoi? parce que les copropriétaires ont besoin de solidarité entre eux d’une part et d’autre part car ils cherchent des informations croisées pour se faire une opinion sur les travaux qui sont à réaliser sur leurs immeubles, notamment dans le cadre des obligations nouvelles de conservation de l’immeuble et d’économies de charges d’énergie.
Ces réseaux, (tels par exemple à notre sens le meilleur: coproprietenligne.com) travaillent justement à répondre à ce besoin d’informations que les syndics ou administrateurs ne maitrisent pas toujours ,faute de temps pour se former ou par facilité!
http://www.ecocopro.com : LE site de référence en France en matière d’informations sur le « verdissement » des immeubles notamment en copropriété travaille justement sur les réponses à donner à ce besoin d’informations…
ecobusinessangel dit :
septembre 7, 2011 à 11:47 (sur le lien Buildingsphere.wordpress.com)
Effectivement, cela commence à bouger en FRANCE et des échanges de bonnes pratiques entre le Québec et la France sur ce sujet des réseaux sociaux dans les copropriétés/Condos sont souhaitables. Votre site nous y aidera certainement !
Brane olivier et Alexis dit :
septembre 7, 2011 à 11:31 (Lien sur le blog Buildingsphere.wordpress.com)
Les réseaux sociaux se développent bien en France! Pourquoi? parce que les copropriétaires ont besoin de solidarité entre eux d’une part et d’autre part car ils cherchent des informations croisées pour se faire une opinion sur les travaux qui sont à réaliser sur leurs immeubles, notamment dans le cadre des obligations nouvelles de conservation de l’immeuble et d’économies de charges d’énergie.
Ces réseaux, (tels par exemple à notre sens le meilleur: coproprietenligne.com) travaillent justement à répondre à ce besoin d’informations que les syndics ou administrateurs ne maitrisent pas toujours ,faute de temps pour se former ou par facilité!
http://www.ecocopro.com : LE site de référence en France en matière d’informations sur le « verdissement » des immeubles notamment en copropriété travaille justement sur les réponses à donner à ce besoin d’informations…
ecobusinessangel dit :
septembre 7, 2011 à 11:47 (sur le lien Buildingsphere.wordpress.com)
Effectivement, cela commence à bouger en FRANCE et des échanges de bonnes pratiques entre le Québec et la France sur ce sujet des réseaux sociaux dans les copropriétés/Condos sont souhaitables. Votre site nous y aidera certainement !